26 juin 2006

Cela fait du bien de changer de taille


Vé la coupe, est une régate caritative. Bernard Gallay (deux vendée globe et la Transat 6,50 2005 entre autre) m’a proposé d’embarquer avec lui dimanche sur un first 51S. Cela ne se refuse pas !

Après avoir fait les inox (dans les grandes familles ce sont les cuivres et l’argenterie, en mini c’est l’entretien des ferronneries en inox !) sur Zoukati, en route pour La Grande Motte et un grand bateau (plus de 15 m quand même). A bord 17 personnes dont 5 pour naviguer, les autres sont des clients qui sont là pour la balade. Avec 15 nœuds d’air au départ, le bateau est physique mais assez rigolo. Cela fait tout de même bizarre de « dominer » l’eau comme cela. Avec la gîte, la surface parait vraiment loin et les vaguelettes hors d’atteinte. Le vent tombe (normal en med !) et nous terminons sous spi (une première pour moi : la chaussette à spi ; efficace et très pratique). Au classement, tout le monde s’en moque mais on sauve notre rating.

Cette petite régate était une respiration dans l’organisation de la Mini Max. Le départ doit être donné Samedi prochain et les derniers préparatifs sont de mise … avec le début des contrôles de sécurité. Reste quelques bateaux qui ne sont pas encore arrivé, voir même encore en chantier. Mathieu Cassanas (participant à la dernière transat sur le 312 Night Fever) a ainsi un légo géant à finir. Le bateau est accastillé mais pas quillé (le voile de quille est à la Trinité), le mat est prêt mais pas installé, le puit de quille contruit mais pas stratté ect … Et a la même heure dans une semaine il aura fini la première étape à Ajaccio avec Seb Aubrun (le fabricant du mat). Alors courage les gars, vous dormirez sur la course ! Pour l’instant profitez de l’acceuil de Raymond Col dans son chantier de Balaruc en bordure de l’étang de Thau.

21 juin 2006

Je vais faire du gros !

La mini-max devait être une régate à terre pour moi: direction de course est synonyme de présence permanente ! Et bien finalement nenni: je doit être sur l'eau pour encadrer la flotte. Alors cela sera surement sur un Dufour 40 tout neuf que je ferais les 500 milles de la course.
Ce n'est pas une mauvaise chose.
Reste encore à gérer la fin de la préparation de course: 1 heure par jour depuis 2 semaines et sans compter les journées pleines de Christophe (le Président du SNGRPC). Cela n'est pas une mincer affaire que de laisser courrir 67 bateaux en pleine mer avec des conditions d'acceuil et de réjouissances satisfaisantes.

A suivre.

07 juin 2006

un petit tour sur l'eau et puis ...

le vent souffle très fort sur Port Camargue, trop fort même. La mini solo, la seule course avec mon bon vieux Zoukati ne se fera pas dans le format originel avec une nuit en mer. Trop risqué, lorsque même les figaristes de la solo méditerranée ne sortent pas.
C'est donc sur une course de 38 milles (un aller retour sur Sète) que nous sommes lancé. Tout le monde est ravi de courir, après le faible espoir de naviguer du vendredi soir.
Je ne ferai pas un résumé exaustif de ma piètre course: trop de moquette sur la quille (l'eau froide et le vent fort, cumulé à l'engouement pour les sports d'herbe m'ont fait prendre l'option carène pas propre), un vent trop mou (surtout avec une coque pareille) et une option météo incompréhensible dans sa non réalisation me permette de finir 14ème ! Enfin, je l'ai fait quand d'autres sont restés au port.

En tout cas, j'ai bien pu voir les copains, les nouvelles bêtes de course et me faire mon idée sur la suite.
J'ai même concrétisé un embarquement pour le mini-med (500 milles non stop fin juillet) sur un Tiptop. Le pied ! reste plus qu'à faire avance le bateau. Et il a l'air très fort pour cela (il m'a sorti au près avec un peu d'air de façon impressionnante). très joli bateau que tu as fait là, M Sam Manuard.

Maintenant, je peut attaquer la phase recherche de partenariat. Et il va falloir trouver, cette fois !