27 septembre 2009

l'air de la haut !!

Lu encore sur le site de la course:

« Sont fous ces marins ! » ont du penser les randonneurs, hier, en croisant quatre skippers engagés dans La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50, sur les hauteurs de l’île de Madère. Il y avait là Jean-Christophe Lagrange, Grégory Burté, Philippe Mirman et Nicolas Rouger. Si les trois premiers étaient à peine équipés, le dernier à fait, lui, les ascensions… en tong.
« Les » ascensions car, en effet, le quatuor a gravi par les sentiers le Pico Areeiro (1818m), le Pico Das Torres (1852) et enfin le point culminant de l’île le Pico Ruivo (1862m). Pour effectuer ce triptyque les brochures locales parlent de 5h30. Les quatre gaillards l’ont fait en 3h20 : « Mirman nous a fait mener un train d’enfer. On voit qu’il est costaud le charpentier de Grenoble » plaisantait Rouger.
Pour se détendre les marins sont allés, ensuite, retrouver leur élément. Ils ont fini la journée en surf.

Vous aurez compris que la journée de vendredi était plus touristique que bricolages !!

24 septembre 2009

Sur le site de la Transat 6,50

J.C Lagrange : appelez le M. Le Professeur

J.C Lagrange : appelez le M. Le Professeur

Il faut du cran, de la patience et un certain goût de la difficulté, voire du risque, pour être depuis quinze ans, professeur de sciences physiques aux Minguettes, un quartier chaud-chaud de Lyon. Mais Jean-Christophe Lagrange préfère et de loin, cette vie « active »à une autre plus rangée. C’est pourquoi, il n’a jamais demandé une autre affectation.

Le voir alors sur son Tip Top Manuard « Zoukati » vouloir traverser l’Atlantique, entre bien dans le « format » de ce professeur-marin hors normes. Et s’il a terminé 44e sur 48 à Madère, c’est uniquement en raison de conditions exceptionnelles. Il raconte :
« Avant même le départ, j’ai été heurté par un autre concurrent. J’ai perdu mon anémomètre et j’ai mis plus d’une heure à effectuer un chek-up complet de mon mini. »
Jean-Christophe n’a rien vu d’anormal mais il avoue : « Cet incident m’a refroidi. Je suis resté prudent. Je n’ai pas voulu envoyer de la toile avec un bateau qui venait de subir un arraisonnement. »
Au deuxième soir, il casse une pièce entre son pilote et le bras. « Une pièce qui ne devrait jamais casser. Et là, elle pète. » Il va utiliser le reste de l’étape un petit pilote « qui ne tiens pas quand le vent monte. » Moralité Lagrange doit barrer. Au matin du deuxième jour, un oiseau vient lui briser la girouette-anémomètre et la girouette tout court.
« Avec un pilote de secours et sans pouvoir voir le sens du vent, j’étais un peu perdu. Et pourtant quand j’ai commencé en 2002 à courir en minis nous n’avions pas ces appareils. Aujourd’hui, on ne sait plus faire sans. Ou du moins nous avons oublié.»
Sous toilé, touché mais pas coulé, Jean-Christophe avance avec prudence jusqu’à Madère : « Au début, je voulais être dans les 15 premiers mais… avec 72 bateaux. Là, nous sommes 85 et encore 48 en série. Les données ne sont plus les mêmes. Aussi j’aimerais me faire enfin plaisir entre Madère et Bahia et si possible me classer dans la première moitié. »
A tout hasard Lagrange, qui avait oublié ses livres dans le coffre de la voiture, se les ait fait livrer à Funchal. Histoire que les 3200 milles à venir ne soit pas interminables.

23 septembre 2009

24 heures ... pas chrono !


En direct de Funchal.
Arrivée à Madère à 5h30 mardi matin, avec 24 heures de retard sur l'estimation moyenne d'arrivée.
La cause à un oiseau qui a besoin d'être pris en charge par un psy !! voir l'article précédent. Donc plus d'indication pour la direction du vent et ses variations. Très dur de suivre les autres.
Autre problème, une pièce en inox qui a lâché dès le deuxième soir. Et donc plus de pilote automatique. Enfin un plus petit, pas très capable de prendre en charge le bateau par 20 nœuds de vent au portant. Très pénible de naviguer en mode sous régime pour deux problèmes à régler à terre en 2 heures.
Rageant de prendre un caramel sur une première étape de transat, quand tout le reste est encore nickel.
Reste donc remettre en état le canote pour le départ de la 2ème étape dans 10 jours.
De quoi profiter de l'ile de Madère et de se remettre "dans la cup!".

Dès que les travaux sont terminés, je vous fait un compte rendu plus concret de cette première étape de 110 milles.

lu sur le site de a course à mon arrivée:

Hitchcock, le retour!

Hitchcock, le retour!

C'est un peu le remake du fameux "thriller animalier" du maître Alfred Hitchcock "Les oiseaux" que nous ont joué Jean-Christophe Lagrange (Zoukati), Rémi Aubrun AT Children's foundation) et Norbert Maibaum ( lors de cette première étape de La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50. Ces marins ont en effet tous trois connus d'insolites rencontres ; agressifs volatiles pour Jean-Christophe qui a vu ni plus ni moins ses deux girouettes, anémo et mécanique ,détruites par un animal probablement énervé par le feu de position en tête de mât. Privé de ces essentiels indications, Lagrange avouait avoir connu "la misère dans la pétole!" Rémi Aubrun a lui ,eu affaire à trois oiseaux particulièrement sans gêne puisqu'ils se sont introduits sans permission dans la cabine. L'allemand Norbert Maibaum (Coconut Run) a lui entendu de nuit un peu de tapage sur le pont. Au petit matin, il trouvait un oiseau mort dans son spi.

13 septembre 2009

là, je crois que c'est bon !!!

cela va être fort, intense, très sportif (quand on voit la météo). On est le 13 septembre 2009, date butoir attendu depuis longtemps: c'est le départ de la Transat 6,50 !!!
Le bateau est prêt, le bonhomme est bien: y a plus qu'à ...

Alors, Merci. Merci à tout ceux qui ont cru dans mon projet, qui m'ont soutenu, encouragé, aimé, afin que ce jour de course soit un jour de plaisir intense. Merci de m'avoir supporté, écouté, lu, questionné, félicité, et toute autre action (qui ne me vient pas à l'esprit à 4 heures du départ).
MERCI POUR TOUT.

Rendez vous à Funchal dans quelques jours pour faire le point sur cette première étape.
Et vous pouvez suivre le petit Zoukati sur le site de la course ici (à mettre en favori pour quelques semaines !)

09 septembre 2009

ouverture du village de fous-furieux !!

depuis ce matin la course a pris une allure différente: un grand barnum. Depuis que je suis à La Rochelle, les journées s'écoulent entre skippers, préparateurs (pour ceux qui en ont) et quelques amis de passage pour donner un coup de main ou encourager.
Depuis ce matin, l'ambiance a changé avec l'ouverture du village de course: une trentaine de tentes avec vendeurs, partenaires de concurrents, et un speaker !! Le reste du temps nous avons la diffusion d'une radio partenaire de la course.
dans ce bruit et les curieux que cela attire, j'ai bien avancé: les contrôles sécurité sont terminés depuis hier au soir, le bateau est rangé, les dernières bidouilles sont en cours (et en tout petit nombre).

Tellement avancé que je sors naviguer avec mon beau bateau en fin d'après midi (on doit respecter la marée !).
Pour l'occasion je serais avec Dominique Barthel, qui prenait le départ de la même course il y a 2 ans. Dominique c'est déplacé pour expliquer à tout le monde comment recevoir la BLU (le seul moyen de réception d'informations durant la course). Cela m'a permis de voir que mon recepteur était défaillant ... et de la changer !
Dominique a également la lourde charge de mettre en place le système de panneaux solaires: 1 panneau fixe de 85 W (merci Papa pour le prêt), un panneau volant de 55W et deux plus petits de 28W. La seule source d'énergie à bord afin de me permettre de dormir sur mes deux oreilles.


Pour finir, une petite question: Mais que font-ils ??

07 septembre 2009

mise en place

Jeudi 17h était la dernière limite pour rentrer dans le bassin des chalutiers, afin de préparer les contrôles sécurité de la Transat 6,50.
C'est chose faite, et depuis cela n'arrête pas. A ce jour, tout les contrôles sont en cours de finition (avec plus de 75% passés avec succès).

Parmi ces réjouissances, un grand moment: le collage des dessins dans la grand voile. Ainsi que la mise en place du dernier autocollant du partenaire principal.
Une belle grand voile, très bien décoré par les enfants de Chaponnay.Pour me suivre ces prochains jours, il est temps de vous familiariser avec le site de la course.
Vous pouvez directement m'envoyer des messages (lu quand je suis à terre, car nous n'avons pas de communication en mer possible), vous inscrire à Virtual Skipper, qui va vous permettre (virtuellement ...) de courir contre, ou avec moi sur le parcours de la Transat 6,50, et profiter de l'ambiance de la préparation en regardant les photos du ponton.

Allez, je retourne à mes contrôles et bricolages du moment.
Et peut être aurais-je le plaisir de vous croiser sur le ponton d'ici la fin de semaine.