22 avril 2007

projection Transat 6,50


Voila ... venez nombreux, cela sera sympa et plein d'autres amis de Zoukati.
A vendredi.

"Engagez-vous qu'il disait !?" (légionnaire d'Astérix)

De retour à la maison, essayons de faire objectivement le point sur le départ décevant de ma saison.
Le côté négatif pour commencer :
- Les 500 milles du grand prix d’Italie ne sont pas dans l’escarcelle de Zoukati
- De nombreux petits points de détails ne nous ont pas permis d’être à l’heure à Gènes.

Le côté positif ensuite :
- Le bateau est bien préparé (les courses de plus de 500 milles tel que le grand prix représentant la préparation la plus importante, en dehors de la transat).
- Le bateau a parcouru 285 milles, tout de même, avec plusieurs fois de l’air (notamment entre les îles du Levant et de Port Cros).
- J’ai pu prendre en main de façon très satisfaisante le nouveau joujou (y compris en solitaire).
- Tous les petits défauts de jeunesse du bateau sont soit résolus soit connus et en cours de modification.

Pour tout ce travail, je remercie très largement Matthieu Girolet, équipier théorique du grand prix, et surtout ami depuis plusieurs saisons en mini. Après une première course ensemble (la mini max 2005, qui nous avait laissé un gout amer de 4ème place, sans pouvoir se racheter sur la deuxième étape, annulée à cause d’une météo désastreuse), j’ai eu le plaisir de m’occuper de son bateau à Horta (Açores) en août dernier, durant l’escale de la course Les Sables – Les Açores (ainsi que de celui de Dominique Barthel). Cette année, je serai au départ de la Transat 6,50 pour les aider dans leur préparation finale. Matthieu est méticuleux, et quand une étape de préparation est validée, c’est que cela est bien fait !
Alors je le remercie pour sa rigueur, sa précision et le temps qu’il a passé à mettre toutes les ficelles en place.
Dans un avenir proche, le bateau doit être caréné pour être protégé efficacement contre la végétation marine durant la saison. Cela sera le travail de Samedi prochain, avec en plus l’installation d’une centrale de navigation. Dimanche … je retourne naviguer si tout va bien.

13 avril 2007

sniff ! Il n'y a plus qu'à attendre ...

Manu n'a pas eu grand chose à vous dire ... dommage mais compréhensible. Nous n'avons pas pu courir le Grand Prix d'Italie. La faute à pas de vent (et à un choix de préparation regrettable à posteriori). Je m'explique avec un historique des quinze derniers jours. Départ vendredi 30 mars de Chaponnay et arrivée samedi matin à Saint Raphaël. Mise à l'eau rapide et premier constat (je sais, Manu l'a déjà dit): il flotte et très bien (le tableau arrière est hors de l'eau). L'après midi est consacrée à la préparation du gréement ... sous la pluie !! Vers 19h, épuisé par 48h non stop (le vendredi a été bien occupé par mon intervention dans les classes de CM2 de l'école de Chaponnay et la visite du bateau par les CE1, puis après l'école, visite libre par plus de 100 enfants et adultes), claquant des dents et trempé jusqu'aux os je lève le camp. Le bateau est maté.

Pluie encore le dimanche matin alors le travail avance très doucement. L'après midi, mon frère vient me préter main forte et le gréement courant, la bôme ainsi que tout le pouliage est mis en place. Cela commence à ressembler à un voilier.

Matthieu arrive le lundi matin et le constat est clair : nous ne sommes pas prêts à courir, et même pas à convoyer Zoukati. Alors au boulot, aidé aussi par Serge. Le soir nous prenons la décision de finir le bateau avant d’aller à Gènes. Mardi, même jeu. Le bateau est presque prêt et nous faisons une première sortie : pas de vent au port, mais rapidement 20 nœuds sur l’eau avec grand voile haute et génois … c’est un peu juste, surtout que Thomas (1mois) a emmené Claire sa maman pour cette sortie. Retour rapide au port après avoir explosé une poulie de bordure.
Le bateau est prêt Mercredi et nous décidons de partir pour Gènes. Départ vers 15 heures, rapidement le vent de Sud Est monte à 20 nœuds, « on met la salopette », puis 25 nœuds, « passe moi ma veste ». Le problème, car il y a un problème est lié à la grand voile. Elle déralingue, c'est-à-dire que la voile se détache du mat par le haut. Trois fois en moins de deux heures, avec des conditions de mer assez agitée sous 2 ris et solent. Avec Matthieu nous baptisons le bateau. Mais comme d’habitude je gagne, 2 vomis à 1 !! Et moi en plus, j’ai fait les deux safrans.
Retour au port en fin d'après midi, après avoir pris la décision de ne pas passer la nuit avec cette voile défaillante. Nous savons que nous hypothéquons le convoyage.
Réparation le jeudi matin de la voile chez Guillaume Magnan (le fils du constructeur des Super Calin) puis après avoir validé la VHF (je n’ai pas parlé de l’antenne, mais c’est quasiment 5heures en tête de mat pour finir par comprendre qu’elle fonctionne depuis le début ! argh …)
Nouveau départ jeudi vers 16 heures, avec un dead line fixé à minuit à Nice pour être dans les délais. Après une nuit à courir après le temps, le constat est amer, à 8 heures du matin il reste encore 85 milles à parcourir (c'est-à-dire que nous n’avons parcouru que 30 milles en 14 heures). Il faut prendre une décision, aussi difficile qu'indispensable: nous ne pouvons pas être à Gènes avant le départ. Retour à Saint Raphaël en fin de journée de vendredi, au ralenti. Il n’y aura pas de course pour Zoukati.
Je repars le samedi matin en solo pour convoyer cette fois sur Port Camargue. J’arrive le lundi à 2 heures du matin. Matthieu qui en a profité pour s’entrainer sur son super câlin en baie d’Aigues Mortes, m’attend pour retourner chez lui où je vais rechercher la remorque.
Finalement c’est à 18 heures, le lundi de Pâques que le bateau est au port et la remorque sur la zone technique.
Mardi matin, Zoukati est remis sur la remorque, prêt à être caréné la prochaine fois.

Pour clôturer la semaine, un aller retour rapide à Port la Forêt (finistère) pour une réunion des directeurs de courses, car je viens d’être habilité par la FFV comme directeur de course de la Mini Lions (début juin).

Pour finir, merci à tous ceux qui m’ont aidé dans cette épopée : Matthieu et Claire pour leur acceuil et leur aide durant toute la semaine, Xavier du Chantier de AàZ (à Saint Raphaël), Stéphane (mon frère), Serge, et tout ceux qui sur le port nous ont encouragé et trouvé le bateau « superbe ».

05 avril 2007

Zoukati flotte...

Les derniers jours ont été bien occupés pour Jean-Christophe :
Convoyage terrestre et nocturne du bateau à Saint-Raphaël samedi dernier, puis mise à l'eau dans la foulée, matage et préparation avec l'aide de Matthieu et du frère de Jean-Christophe venu en voisin.
Lundi, une première sortie a permis de vérifier qu'il y avait encore pas mal de petites choses à finir sur le bateau. C'est classique sur un bateau tout neuf, "sorti de chantier" ne veut pas dire "prêt à naviguer" loin de là... Du coup, Jean-Christophe et Matthieu ont travailler d'arrache pied pour être présent à Gênes jeudi, d'autant que la météo de cette semaine n'est pas fameuse avec de nombreuses averses ou bonnes pluies et dans un 6,50 tout le monde (ou presque) sait que l'eau est le premier ennemi.
Et comme la pluie va souvent avec le vent d'est par ici, le convoyage vers Gênes s'annonçait difficile. Les deux compères ont tout de même tenté de partir hier après-midi dans des conditions difficiles (30 nd de vent au pré). Mais ils ont fait prudemment demi-tour avant la nuit. Dans ce genre de conditions aborder la nuit sur un bateau dont c'est la première sortie ou presque aurait été franchement dangereux. Il semble que le vent d'est baisse dans la journée, ils devraient donc repartir aujourd'hui en espérant être à Gênes à temps pour le départ.

La suite prochainement donc.

Manuel

ps : temporairement je remplis le blog de Zoukati pendant que Jean-Christophe dort profondément le soir...