30 décembre 2006

Récompenses et retour à l'ouvrage

Une belle soirée (le 8 décembre à Lyon, pour la fête des lumières), un village qui célèbre ses sportifs et un petit JC tout géné d'être honoré comme "skipper de classe mondiale" !!
Chaque année, la municipalité de Chaponnay distingue les sportifs de l'année écoulée. Même si la traversée de Zoukati était en 2005, le retour en France n'a pas permis en 2005 de fêter cela. Alors on le fait en 2006 !!!


De plus, en me remettant la médaille de Chaponnay, M le Maire m'annonce que je peut compter sur la commune comme nouveau partenaire.
La parole m'est alors cédé pour expliquer en quelques mots ce que j'ai réalisé et surtout ce que j'envisage de faire devant une salle silencieuse et attentive, mieux qu'en classe.

14 novembre 2006

17243 ème sur 47930 skippers

Et oui, moi aussi j'ai terminé ma Route du Rhum ... virtuelle !
Moins de 14 jours et 21 heures pour faire ce que Lionel Lemonchois a mis 7 jours et 17 heures.
Pas très glorieux à priori mais quand même, parti avec 48 heures de retard (convoyage de Barcelone oblige), et obligé de prendre la route sud. Depuis le début je sais donc que je vais me faire croquer. Mais c'est bien interressant de suivre la météo, de choisir son cap et ses voiles.
Et cela donne envie de faire pareil ... mais en vrai.
A suivre

12 novembre 2006

un joli convoyage

Avant et après











et surtout pendant Vous l'aurez compris (pour ceux qui reconnaissent), un Pogo 2 tout beau pour moi tout seul de Barcelone à Marseille (si si la bonne mère est derrière le P2 à l'arivée): c'est le bonheur.
Heureusement pas en course, parce que 52 heures pour 190 milles c'est pas glorieux. L'idée était d'essayer un Pogo2 dans des conditions variées: ce fut le cas, pétôle (trop souvent), du près (un peu trop mais dans la pétôle au moins cela avance), un portant médium (tout de même) et un coup de tramontane assez violent pour finir au travers.
Ce qui est sur c'est que peu de gars connaissent correctement un bateau avant de passer commande. De mon côté, j'essaie et je teste.Constat: le P2 est rapide et léger, mais qu'est ce qu'il mouille !! et pas que sur le pont. A la barre pas de vrai sensations, donc pas de plaisir important mais un bateau super simple et efficace.
Un grand merci à Nicolas Rougier (et Alexia à l'arrivée) pour le bateau, l'acceuil et tout et tout.
Comme quoi, le fait d'ête ministe reconnu permet de faire de belles navs au prix du billet de train; Sympa comme truc.
J'oubliais, une température très clémente pour la saison ne font que motiver à naviguer encore et encore. D'ailleurs je suis arrivé à Marseille quelques heures après le départ de la Route du Rhum, alors dans la tête je suis encore sur les flots (et les 40 pieds méritent que l'on s'interresse encore à la course, car les plus valeureux sont encore loin ... et avec plein d'ex ministes; et que la course est belle !).

15 octobre 2006

fin de saison, fin de cycle et nouveau départ.

plein de silence, pas d'infos, mais cela n'a pas cessé !

L'évènement de la saison 2006 était la course en solitaire Les Sables - Les Acores. J'ai eu la chance de pouvoir assister à l'escale à Horta (sur l'ile de Faial). Merci Dominique et Matthieu d'avoir eu besoin de mes dix doigts pour préparer vos petits bolides. Cela m'a non seulement permis de voir un beau plateau de course, mais aussi de participer au prologue de la 2ème étape sur Bingo, le Dingo de Romain Vidal et d'assister en témoin privilégié au départ vers Les Sables. Et puis quel plaisir de boire un coup à la terrasse de Chez Peter en discutant avec les meilleurs coureurs de la planète mini. Sans le stress de la course, cela laisse la liberté d'examiner les plans de pont, de plonger dans chaques minis pour trouver des astuces, discuter de la façon de naviguer ... un séjour riche.

De retour en France, les vacances puis le travail ont pris la relève sur la folie du mini, mais sans laisser les copains de côté. Après la 4ème place de Matthieu (avec le Roi du Matelas http://www.girolet.org/) , je rembauche avec le suivi de qualification de Philippe Mirman sur Cepat. Je connais le bateau et son skipper de Port Camargue après avoir parcouru les 500 milles de la mini med à bord.
Cette mission consiste à suivre le parcours de Philippe et de lui transmettre les informations météos les plus précises possibles. Après une semaine de navigation, Cepat a bouclé la partie espagnole du parcours et plonge entre Corse et Elbe pour aller virer l'ile de Gianutri.
Malheureusement, les conditions sont extrèmes (alors que 15noeuds et 1m de vagues étaient au programme sur tout les modèles !) 50 noeuds, 4m de mer très cassante et creuse. A 18h40 alors que Philippe est à l'intérieur pour attraper le sac du Tourmentin, le mat tombe. Roulé par deux vagues, hélitreuillé après avoir percuté sa balise, Cepat est laissé en mer. Ce n'est que le lendemain et grace aux corse de la SNSM de Saint Florent (merci Jean Pierre) que Philippe ramène Cepat à terre. Le mieux est de lire ce que Philippe écrit sur son site http://www.cepat650.com/ (rubrique actualités)

Une fois le calme revenu sur les qualifs et le Cepat au chantier, reste à s'occuper de Zoukati. Refaire une beauté à la carène et à la coque après un été passé à sec sous les pins. Les performances sur les courses de la saison ont remotivés les nouveaux dans le circuit et après de très nombreux contacts, ainsi que plusieurs visites, Zoukati doit changer de mains. Une période riche en évènements, formateur de mon expérience du large est en train de se conclure.
Je vais pouvoir réellement repartir en mini ... reste à choisir le bateau et à le commander. Un hiver très mini est en vue !

30 août 2006

mer et montagne: un lourd héritage

En mer, la précaution indispensable est de s'attacher. En principe cela suffit. Mais en 2001, Roberto Varrineli a malgré tout fait un trou dans l'eau lors de la Transat 6,50. Cette année, la Volvo a perdu un équipier lors de son passage sur les bancs de terre neuve, à bord de Amro2.

En montagne aussi il faut s'accrocher et cela ne suffit pas. Olivier l'était. Le parc des Ecrins est son paradis. Il va le rester longtemps. Trop longtemps pour nous. Un névé, comme les autres surement. Mais cette fois la montagne a choisi de garder la cordée.

Zoukati et surtout moi se sent vraiment seul. Ce n'est pas sur l'eau au milieu des vagues la solitude mais quand mon ami n'est plus là.
Dire qu'avant de partir en Transat, Olivier m'a donné un mousqueton à lui ramener.

30 juillet 2006

et une mini med de plus au compteur

La Mini-Med est un course de 525 milles au départ de Port Camargue et qui propose de faire le tour de Minorque (sans arrêt ... ils sont fous ces ministes !) avec une porte devant l'Estartit et les îles Medes.
petit complément: il y a bien le tour de minorque (en laissant l'ile à tribord) à faire (nos amis italiens ont pourtant fait le bon parcours!)

Voila sur le papier, mais au retour, je complète avec 350 milles de spi, 80 milles de génaker et 50 milles de travers assez correct. Et après 4 jours et de demi de course une moyenne de presque 5 noeuds: pas mal avec en cadeau bonux le tour de Minorque sous spi (sans trop d'air tout de même).
Voila pour les présentations. Philippe est mon skipper (ca va patron ;-)) ). Super nav tout les deux avec un objectif simple: finir la course pour valider la qualif de Philippe et de Cepat, son tiptop.

Pour revenir sur le déroulement de la course, une super météo depuis 5 jours et pour encore 6 jours ... trop belle pour être vrai en méditerranée. Et bien cela va tenir jusqu'au bout. Incroyable mais très agréable de ne prendre le bulletin que pour confirmer ce que l'on sait déjà pendant 5 jours. Cela se traduit par départ au près, rotation au NW avec 20-25 noeuds jusqu'à Creus (frontière espagnol), puis un flux de Nord pas fort (voir même mou en arrivant sur Minorque), bascule au Sud lorque l'on passe l'île et retour avec un flux de SW modéré. ET BIEN CELA A ETE VRAI DE A A Z !!!

Pour les moments sympas: un parcours de baie efficace et qui nous permet de sortir 4ème, une belle nuit de travers en traversant le golfe du lion, un passage en meute aux Medes, une nav plaisante au portant pendant 250 milles,une visite au près serré des calas sous Creus, un retour de Creus entre 7 et 8 noeuds au reaching sous génaker et génois (nous permettant de reprendre 30 milles au leader alors à 35 milles), une arrivée dans le bon paquet (d'accord les derniers du bon paquet mais pas le lendemain à 8 heures du matin!).

Pour les galères: deux stops de 6 heures, le premier en sortant de Minorque (vers le cap Nato), et surtout un passage retour au Medes (entre 2 heures du matin et 10 heures, heure de passage de la marque, uniquement 7 milles de parcourus et encore grace au courant).

Sur le bateau, aucune casse, pas de souci matériel (mais il va falloir le préparer à fond le petit Cepat pour la suite) et un constat positif de la bête: le bateau est très rapide au près avec un passage dans la vague très agréable (et sans taper), le reaching est incroyablement stable et puissant, le bateau est d'une raideur étonnante. Seul bémol: le poids de l'engin me semble bien élevé et ne permet pas de partir vite au portant (mais une fois dans les tours, il ne freine que très peu). En tout cas après 500 milles sur un tiptop je suis confiant dans le bateau (mais pas trop dans le chantier ... quand on discute avec les autres propriétaires et les problèmes qu'ils rencontrent dans la qualité de construction).

Une belle balade en mer en conclusion.

18 juillet 2006

j'avais oublié


En allant chercher mes petits bouts à l'école (oui je sais cela fait déjà une vingtaine de jours).
Belle surprise, que de trouver le hall d'entrée décoré avec poissons, rochers, algues et la voile de Zoukati.
et tout les petits de l'école primaire de me dire très fier: "bonjour Jean-Christophe, mon poisson c'est celui la !".
Mettons encore plein de rêves avec nos petites aventures nautiques dans ces petites têtes blondes (ou brunes !).