En mer, la précaution indispensable est de s'attacher. En principe cela suffit. Mais en 2001, Roberto Varrineli a malgré tout fait un trou dans l'eau lors de la Transat 6,50. Cette année, la Volvo a perdu un équipier lors de son passage sur les bancs de terre neuve, à bord de Amro2.
En montagne aussi il faut s'accrocher et cela ne suffit pas. Olivier l'était. Le parc des Ecrins est son paradis. Il va le rester longtemps. Trop longtemps pour nous. Un névé, comme les autres surement. Mais cette fois la montagne a choisi de garder la cordée.
Zoukati et surtout moi se sent vraiment seul. Ce n'est pas sur l'eau au milieu des vagues la solitude mais quand mon ami n'est plus là.
Dire qu'avant de partir en Transat, Olivier m'a donné un mousqueton à lui ramener.
30 août 2006
30 juillet 2006
et une mini med de plus au compteur
La Mini-Med est un course de 525 milles au départ de Port Camargue et qui propose de faire le tour de Minorque (sans arrêt ... ils sont fous ces ministes !) avec une porte devant l'Estartit et les îles Medes.
petit complément: il y a bien le tour de minorque (en laissant l'ile à tribord) à faire (nos amis italiens ont pourtant fait le bon parcours!)
Voila sur le papier, mais au retour, je complète avec 350 milles de spi, 80 milles de génaker et 50 milles de travers assez correct. Et après 4 jours et de demi de course une moyenne de presque 5 noeuds: pas mal avec en cadeau bonux le tour de Minorque sous spi (sans trop d'air tout de même).
Voila pour les présentations. Philippe est mon skipper (ca va patron ;-)) ). Super nav tout les deux avec un objectif simple: finir la course pour valider la qualif de Philippe et de Cepat, son tiptop.
Pour revenir sur le déroulement de la course, une super météo depuis 5 jours et pour encore 6 jours ... trop belle pour être vrai en méditerranée. Et bien cela va tenir jusqu'au bout. Incroyable mais très agréable de ne prendre le bulletin que pour confirmer ce que l'on sait déjà pendant 5 jours. Cela se traduit par départ au près, rotation au NW avec 20-25 noeuds jusqu'à Creus (frontière espagnol), puis un flux de Nord pas fort (voir même mou en arrivant sur Minorque), bascule au Sud lorque l'on passe l'île et retour avec un flux de SW modéré. ET BIEN CELA A ETE VRAI DE A A Z !!!
Pour les moments sympas: un parcours de baie efficace et qui nous permet de sortir 4ème, une belle nuit de travers en traversant le golfe du lion, un passage en meute aux Medes, une nav plaisante au portant pendant 250 milles,une visite au près serré des calas sous Creus, un retour de Creus entre 7 et 8 noeuds au reaching sous génaker et génois (nous permettant de reprendre 30 milles au leader alors à 35 milles), une arrivée dans le bon paquet (d'accord les derniers du bon paquet mais pas le lendemain à 8 heures du matin!).
Pour les galères: deux stops de 6 heures, le premier en sortant de Minorque (vers le cap Nato), et surtout un passage retour au Medes (entre 2 heures du matin et 10 heures, heure de passage de la marque, uniquement 7 milles de parcourus et encore grace au courant).
Sur le bateau, aucune casse, pas de souci matériel (mais il va falloir le préparer à fond le petit Cepat pour la suite) et un constat positif de la bête: le bateau est très rapide au près avec un passage dans la vague très agréable (et sans taper), le reaching est incroyablement stable et puissant, le bateau est d'une raideur étonnante. Seul bémol: le poids de l'engin me semble bien élevé et ne permet pas de partir vite au portant (mais une fois dans les tours, il ne freine que très peu). En tout cas après 500 milles sur un tiptop je suis confiant dans le bateau (mais pas trop dans le chantier ... quand on discute avec les autres propriétaires et les problèmes qu'ils rencontrent dans la qualité de construction).
Une belle balade en mer en conclusion.

Voila sur le papier, mais au retour, je complète avec 350 milles de spi, 80 milles de génaker et 50 milles de travers assez correct. Et après 4 jours et de demi de course une moyenne de presque 5 noeuds: pas mal avec en cadeau bonux le tour de Minorque sous spi (sans trop d'air tout de même).
Voila pour les présentations. Philippe est mon skipper (ca va patron ;-)) ). Super nav tout les deux avec un objectif simple: finir la course pour valider la qualif de Philippe et de Cepat, son tiptop.
Pour revenir sur le déroulement de la course, une super météo depuis 5 jours et pour encore 6 jours ... trop belle pour être vrai en méditerranée. Et bien cela va tenir jusqu'au bout. Incroyable mais très agréable de ne prendre le bulletin que pour confirmer ce que l'on sait déjà pendant 5 jours. Cela se traduit par départ au près, rotation au NW avec 20-25 noeuds jusqu'à Creus (frontière espagnol), puis un flux de Nord pas fort (voir même mou en arrivant sur Minorque), bascule au Sud lorque l'on passe l'île et retour avec un flux de SW modéré. ET BIEN CELA A ETE VRAI DE A A Z !!!
Pour les moments sympas: un parcours de baie efficace et qui nous permet de sortir 4ème, une belle nuit de travers en traversant le golfe du lion, un passage en meute aux Medes, une nav plaisante au portant pendant 250 milles,une visite au près serré des calas sous Creus, un retour de Creus entre 7 et 8 noeuds au reaching sous génaker et génois (nous permettant de reprendre 30 milles au leader alors à 35 milles), une arrivée dans le bon paquet (d'accord les derniers du bon paquet mais pas le lendemain à 8 heures du matin!).
Pour les galères: deux stops de 6 heures, le premier en sortant de Minorque (vers le cap Nato), et surtout un passage retour au Medes (entre 2 heures du matin et 10 heures, heure de passage de la marque, uniquement 7 milles de parcourus et encore grace au courant).
Sur le bateau, aucune casse, pas de souci matériel (mais il va falloir le préparer à fond le petit Cepat pour la suite) et un constat positif de la bête: le bateau est très rapide au près avec un passage dans la vague très agréable (et sans taper), le reaching est incroyablement stable et puissant, le bateau est d'une raideur étonnante. Seul bémol: le poids de l'engin me semble bien élevé et ne permet pas de partir vite au portant (mais une fois dans les tours, il ne freine que très peu). En tout cas après 500 milles sur un tiptop je suis confiant dans le bateau (mais pas trop dans le chantier ... quand on discute avec les autres propriétaires et les problèmes qu'ils rencontrent dans la qualité de construction).
Une belle balade en mer en conclusion.
18 juillet 2006
j'avais oublié

En allant chercher mes petits bouts à l'école (oui je sais cela fait déjà une vingtaine de jours).
Belle surprise, que de trouver le hall d'entrée décoré avec poissons, rochers, algues et la voile de Zoukati.
et tout les petits de l'école primaire de me dire très fier: "bonjour Jean-Christophe, mon poisson c'est celui la !".
Mettons encore plein de rêves avec nos petites aventures nautiques dans ces petites têtes blondes (ou brunes !).
17 juillet 2006
et une mini max, une !!!

500 milles d'eau salée et pas de place au final: dur le rôle de directeur de course !
Super expérience et belle navigation sur un Dufour 40 tout neuf. Un grand plaisir de pouvoir suivre la flotte et d'être à côté des bateaux en course. Dans la pétole, c'est même un luxe de pouvoir passer de bateau en bateau au moteur pour les encourager. N'étant pas en course cela a aussi permis de pêcher (deux jolis thons) et de cuisiner. Rien à voir avec l'habitude mini. Cela va être dur de retourner sur un 6,50. En fait, pas tant que ça; L'envie est forte et rien ne fait plus plaisir que de glisser à ras l'eau à 10 noeuds.
Cela sera pour la fin de semaine avec Cepat. Une belle course en prévision avec Philippe comme skipper.
Des images et des sensations au retour.
26 juin 2006
Cela fait du bien de changer de taille

Vé la coupe, est une régate caritative. Bernard Gallay (deux vendée globe et la Transat 6,50 2005 entre autre) m’a proposé d’embarquer avec lui dimanche sur un first 51S. Cela ne se refuse pas !
Après avoir fait les inox (dans les grandes familles ce sont les cuivres et l’argenterie, en mini c’est l’entretien des ferronneries en inox !) sur Zoukati, en route pour La Grande Motte et un grand bateau (plus de 15 m quand même). A bord 17 personnes dont 5 pour naviguer, les autres sont des clients qui sont là pour la balade. Avec 15 nœuds d’air au départ, le bateau est physique mais assez rigolo. Cela fait tout de même bizarre de « dominer » l’eau comme cela. Avec la gîte, la surface parait vraiment loin et les vaguelettes hors d’atteinte. Le vent tombe (normal en med !) et nous terminons sous spi (une première pour moi : la chaussette à spi ; efficace et très pratique). Au classement, tout le monde s’en moque mais on sauve notre rating.
Cette petite régate était une respiration dans l’organisation de la Mini Max. Le départ doit être donné Samedi prochain et les derniers préparatifs sont de mise … avec le début des contrôles de sécurité. Reste quelques bateaux qui ne sont pas encore arrivé, voir même encore en chantier. Mathieu Cassanas (participant à la dernière transat sur le 312 Night Fever) a ainsi un légo géant à finir. Le bateau est accastillé mais pas quillé (le voile de quille est à la Trinité), le mat est prêt mais pas installé, le puit de quille contruit mais pas stratté ect … Et a la même heure dans une semaine il aura fini la première étape à Ajaccio avec Seb Aubrun (le fabricant du mat). Alors courage les gars, vous dormirez sur la course ! Pour l’instant profitez de l’acceuil de Raymond Col dans son chantier de Balaruc en bordure de l’étang de Thau.
21 juin 2006
Je vais faire du gros !
La mini-max devait être une régate à terre pour moi: direction de course est synonyme de présence permanente ! Et bien finalement nenni: je doit être sur l'eau pour encadrer la flotte. Alors cela sera surement sur un Dufour 40 tout neuf que je ferais les 500 milles de la course.
Ce n'est pas une mauvaise chose.
Reste encore à gérer la fin de la préparation de course: 1 heure par jour depuis 2 semaines et sans compter les journées pleines de Christophe (le Président du SNGRPC). Cela n'est pas une mincer affaire que de laisser courrir 67 bateaux en pleine mer avec des conditions d'acceuil et de réjouissances satisfaisantes.
A suivre.
Ce n'est pas une mauvaise chose.
Reste encore à gérer la fin de la préparation de course: 1 heure par jour depuis 2 semaines et sans compter les journées pleines de Christophe (le Président du SNGRPC). Cela n'est pas une mincer affaire que de laisser courrir 67 bateaux en pleine mer avec des conditions d'acceuil et de réjouissances satisfaisantes.
A suivre.
07 juin 2006
un petit tour sur l'eau et puis ...
le vent souffle très fort sur Port Camargue, trop fort même. La mini solo, la seule course avec mon bon vieux Zoukati ne se fera pas dans le format originel avec une nuit en mer. Trop risqué, lorsque même les figaristes de la solo méditerranée ne sortent pas.
C'est donc sur une course de 38 milles (un aller retour sur Sète) que nous sommes lancé. Tout le monde est ravi de courir, après le faible espoir de naviguer du vendredi soir.
Je ne ferai pas un résumé exaustif de ma piètre course: trop de moquette sur la quille (l'eau froide et le vent fort, cumulé à l'engouement pour les sports d'herbe m'ont fait prendre l'option carène pas propre), un vent trop mou (surtout avec une coque pareille) et une option météo incompréhensible dans sa non réalisation me permette de finir 14ème ! Enfin, je l'ai fait quand d'autres sont restés au port.
En tout cas, j'ai bien pu voir les copains, les nouvelles bêtes de course et me faire mon idée sur la suite.
J'ai même concrétisé un embarquement pour le mini-med (500 milles non stop fin juillet) sur un Tiptop. Le pied ! reste plus qu'à faire avance le bateau. Et il a l'air très fort pour cela (il m'a sorti au près avec un peu d'air de façon impressionnante). très joli bateau que tu as fait là, M Sam Manuard.

Maintenant, je peut attaquer la phase recherche de partenariat. Et il va falloir trouver, cette fois !
C'est donc sur une course de 38 milles (un aller retour sur Sète) que nous sommes lancé. Tout le monde est ravi de courir, après le faible espoir de naviguer du vendredi soir.
Je ne ferai pas un résumé exaustif de ma piètre course: trop de moquette sur la quille (l'eau froide et le vent fort, cumulé à l'engouement pour les sports d'herbe m'ont fait prendre l'option carène pas propre), un vent trop mou (surtout avec une coque pareille) et une option météo incompréhensible dans sa non réalisation me permette de finir 14ème ! Enfin, je l'ai fait quand d'autres sont restés au port.
En tout cas, j'ai bien pu voir les copains, les nouvelles bêtes de course et me faire mon idée sur la suite.
J'ai même concrétisé un embarquement pour le mini-med (500 milles non stop fin juillet) sur un Tiptop. Le pied ! reste plus qu'à faire avance le bateau. Et il a l'air très fort pour cela (il m'a sorti au près avec un peu d'air de façon impressionnante). très joli bateau que tu as fait là, M Sam Manuard.

Maintenant, je peut attaquer la phase recherche de partenariat. Et il va falloir trouver, cette fois !
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